Il effectue son service militaire au 17e régiment d’infanterie à Gap en 1912 et est nommé sergent en 1913. Sergent de réserve en 1914, il termine la première guerre mondiale avec le grade de capitaine et six citations. Il est fait Chevalier de la légion d’honneur.

Il est affecté au 140e régiment d’infanterie à Grenoble en 1919, puis, intègre la Légion étrangère au Maroc en 1920, puis, le 136e régiment d’infanterie stationné en Allemagne en 1922. Il est admis à l’Ecole Supérieure de Guerre en 1926. Il est promu colonel en 1942 et reçoit le commandement du 16e R.T.T. en Algérie. Il prend le commandement du 4e R.T.T. le 9 mai 1943.

Il est tué le 27 janvier 1944, soit le 3e jour des combats du Belvédère, au cours d’une embuscade à l’issue de laquelle, arrêté, il tente de s’échapper.

Sa mort symbolise le sacrifice du 4e R.T.T. où tant les hommes de troupes que leurs cadres ne répondront pas à l’appel à l’issue des combats.

Il est enterré le 30 janvier 1944 au cimetière de Venafro. Son corps est rapatrié le 21 juillet 1948 et l’inhumation a lieu au cimetière de la ville en présence de la population gapençaise. A l’instar des autres officiers et soldats tués au combat, son nom tombe peu à peu dans l’oubli avec le temps.

Toutefois, la plus ancienne rue de Gap porte son nom. Avec le général Guillaume, le colonel Roux figure parmi les personnalités de la ville de Gap honorées par le musée départemental de Gap.

La promotion d’EO.R. 94/12 porte son nom.